La carte mère est pourtant la véritable colonne vertébrale d’un ordinateur.
En effet, du bouton de mise sous tension au processeur en passant par le bloc d’alimentation et la carte graphique, tous les composants y sont reliés de manière directe.
De plus, la carte mère héberge un composant très important, le chipset (ou jeu de composants). Il définit le type de processeur et de mémoire pris en charge ainsi que les différents bus et les normes supportées (USB 3.0, PCI-Express 2.1, SATA II, etc).
Enfin, certaines capacités comme l’overclocking ou encore le monitoring des composants sont liés à des composants spécifiques de la carte mère et à des options présentes dans le BIOS.
Comme nous le verrons, il y a largement de quoi expliquer et justifier les écarts de prix importants entre les modèles…
En général, le choix de la carte mère intervient après le choix du processeur.
En effet, du bouton de mise sous tension au processeur en passant par le bloc d’alimentation et la carte graphique, tous les composants y sont reliés de manière directe.
De plus, la carte mère héberge un composant très important, le chipset (ou jeu de composants). Il définit le type de processeur et de mémoire pris en charge ainsi que les différents bus et les normes supportées (USB 3.0, PCI-Express 2.1, SATA II, etc).
Enfin, certaines capacités comme l’overclocking ou encore le monitoring des composants sont liés à des composants spécifiques de la carte mère et à des options présentes dans le BIOS.
Comme nous le verrons, il y a largement de quoi expliquer et justifier les écarts de prix importants entre les modèles…
En général, le choix de la carte mère intervient après le choix du processeur.
Comprendre…
La carte mère est un grand circuit imprimé au fond du boîtier ! Son nom n’est vraiment pas usurpé étant donné qu’elle définit à elle seule presque toutes les possibilités du système.
On retrouve sur la carte mère plusieurs éléments très importants :
On retrouve sur la carte mère plusieurs éléments très importants :
- Le chipset : Par le passé, le chipset ou jeu de composants portait très bien son nom vu qu’il regroupait un ensemble de puces (trois puis deux). Aujourd’hui, le chipset désigne généralement deux voire une seule puce. Mais peu importe, le chipset est intimement lié au processeur, à la mémoire et aux normes prise en charges. Vu sous un autre angle, chaque chipset est conçu pour une famille de processeurs. Au fil des évolutions, Intel et AMD transfèrent de plus en plus de fonctionnalités (le contrôleur mémoire par exemple) du chipset au cœur même du processeur.
- Le socket ou support processeur : Les processeurs se fixent à la carte mère via un support spécifique qui répond bien souvent à des impératifs technologiques. Plus un processeur intègre de fonctionnalités (contrôleur mémoire, contrôleur PCI-Express, contrôleur graphique), plus il a besoin de connexions avec la carte mère. On comprend dès lors mieux pourquoi le processeur, son support et le chipset sont si intimement liés.
- Les banques de mémoire : A l’image du support du processeur, les banques de mémoire ont un format physique différent selon leur type (DDR, DDR2 ou DDR3). Le type de mémoire supporté est défini par le chipset ou par le processeur si ce dernier embarque le contrôleur mémoire.
Pour les processeurs plus anciens, notamment les modèles Intel en format LGA775, de nombreux constructeurs disposaient des licences nécessaires à la commercialisation de chipsets : nVidia, AMD, SiS, Via, etc.
A propos des chipsets, il faut également savoir que leur prix varie énormément : de moins de 20 $ pour de l’entrée de gamme à 50 $ pour le haut de gamme avec un tarif de 30~40 $ pour le milieu de gamme.
Pour les dernières générations de processeurs Intel et AMD, seuls Intel et AMD proposent des jeux de composants…
A propos des chipsets, il faut également savoir que leur prix varie énormément : de moins de 20 $ pour de l’entrée de gamme à 50 $ pour le haut de gamme avec un tarif de 30~40 $ pour le milieu de gamme.
Pour les dernières générations de processeurs Intel et AMD, seuls Intel et AMD proposent des jeux de composants…
En avez-vous besoin ?
Toutes les cartes mères, même les moins chères intègrent une puce audio et une puce réseau.
Au niveau des connecteurs, elles proposent au moins 4 ports USB 2.0, les entrées et sorties audio et un port Ethernet.
Les modèles plus chers disposent d’une connectique plus étoffée avec par exemple : une sortie audio optique, un second port Ethernet, un connecteur eSATA, des ports USB 3.0, une interface FireWire, etc.
Généralement, les cartes mères haut de gamme sont livrées avec des braquets qui contiennent des ports USB supplémentaires et supportent le montage de disques durs (ou de SSD) en RAID.
Il existe également des modèles avec une puce Wifi ou Bluetooth intégrée…
A noter que toutes ces fonctionnalités peuvent s’ajouter via des cartes filles ou grâce à des dongles USB.
Quoi qu’il en soit, ne perdez pas de vue qu’une connectique étoffée tire le prix de la carte mère vers le haut.
Au niveau des connecteurs, elles proposent au moins 4 ports USB 2.0, les entrées et sorties audio et un port Ethernet.
Les modèles plus chers disposent d’une connectique plus étoffée avec par exemple : une sortie audio optique, un second port Ethernet, un connecteur eSATA, des ports USB 3.0, une interface FireWire, etc.
Généralement, les cartes mères haut de gamme sont livrées avec des braquets qui contiennent des ports USB supplémentaires et supportent le montage de disques durs (ou de SSD) en RAID.
Il existe également des modèles avec une puce Wifi ou Bluetooth intégrée…
A noter que toutes ces fonctionnalités peuvent s’ajouter via des cartes filles ou grâce à des dongles USB.
Quoi qu’il en soit, ne perdez pas de vue qu’une connectique étoffée tire le prix de la carte mère vers le haut.
Overclocking
L’overclocking est une pratique qui consiste à faire fonctionner le processeur à une fréquence plus élevée que celle garantie par le constructeur.
Presque toutes les cartes mères ont des capacités d’overclocking étant donné qu’il suffit d’augmenter une fréquence de fonctionnement.
Cependant, pour tirer le maximum d’un processeur, d’autres paramètres doivent être modifiés.
Les utilisateurs avertis le savent, il faut aussi modifier les tensions d’alimentation, modifier les rapports entre différents bus, désactiver certaines protections (notamment éviter le Vdrop), etc.
Même à leur fréquence de base, les processeurs modernes font intervenir des courants très importants.
Aussi, l’étage d’alimentation (appelé VRM) est soumis à rude épreuve, surtout avec un overclocking conséquent.
Il existe des écarts très importants au niveau des coûts rien que pour le VRM.
Sur une carte mère d’entrée de gamme, cette partie ne vaut qu’une dizaine de dollars mais elle grimpe déjà à 25 $ sur un modèle milieu de gamme et peut atteindre 50 $ pour les modèles les plus aboutis !
Presque toutes les cartes mères ont des capacités d’overclocking étant donné qu’il suffit d’augmenter une fréquence de fonctionnement.
Cependant, pour tirer le maximum d’un processeur, d’autres paramètres doivent être modifiés.
Les utilisateurs avertis le savent, il faut aussi modifier les tensions d’alimentation, modifier les rapports entre différents bus, désactiver certaines protections (notamment éviter le Vdrop), etc.
Même à leur fréquence de base, les processeurs modernes font intervenir des courants très importants.
Aussi, l’étage d’alimentation (appelé VRM) est soumis à rude épreuve, surtout avec un overclocking conséquent.
Il existe des écarts très importants au niveau des coûts rien que pour le VRM.
Sur une carte mère d’entrée de gamme, cette partie ne vaut qu’une dizaine de dollars mais elle grimpe déjà à 25 $ sur un modèle milieu de gamme et peut atteindre 50 $ pour les modèles les plus aboutis !
Avec ou sans puce graphique ?
Certaines cartes mères sont équipées d’un chipset avec une « carte graphique » intégrée.
Il s’agit d’un contrôleur graphique d’entrée de gamme aux performances très limitées surtout en 3D.
Les puces graphiques intégrées sont cependant largement suffisantes pour tous les usages courants excepté les jeux 3D…
Contrairement à AMD qui continue d’intégrer la puce graphique dans le chipset, Intel a placé directement le circuit graphique dans certains processeurs (Core i3 et i5).
Il s’agit d’un contrôleur graphique d’entrée de gamme aux performances très limitées surtout en 3D.
Les puces graphiques intégrées sont cependant largement suffisantes pour tous les usages courants excepté les jeux 3D…
Contrairement à AMD qui continue d’intégrer la puce graphique dans le chipset, Intel a placé directement le circuit graphique dans certains processeurs (Core i3 et i5).
SLI et CrossFire X
AMD et NVIDIA ont chacun développé leur technologie pour coupler des cartes graphiques et cumuler leur puissance.
Le CrossFire X d’AMD fonctionne sur toutes les cartes mères capables de recevoir deux cartes graphiques PCI-Express.
Le SLI de NVIDIA est cependant soumis à des limitations. La carte mère doit avoir une puce NVIDIA ou le constructeur doit avoir payé des royalties à NVIDIA…
Si le SLI ou le CrossFire X vous intéressent, il vaut mieux opter pour une carte mère équipée de 2 ports PCI-Express au format 16x.
Attention cependant, seuls les chipsets Intel X58 et AMD 890FX offrent deux ports PCI-Express câblés en 16x.
Les autres solutions, moins coûteuses, fonctionnent en mode 8x + 8x sans perte de performances.
La combinaison de plusieurs cartes graphiques prend tout son sens pour le 3DVision Surround (NVIDIA) ou l’Eyefinity (AMD) pour jouer en très haute résolution sur plusieurs écrans…
Contrairement au support du CrossFire X, le support du SLI induit un surcoût.
Le CrossFire X d’AMD fonctionne sur toutes les cartes mères capables de recevoir deux cartes graphiques PCI-Express.
Le SLI de NVIDIA est cependant soumis à des limitations. La carte mère doit avoir une puce NVIDIA ou le constructeur doit avoir payé des royalties à NVIDIA…
Si le SLI ou le CrossFire X vous intéressent, il vaut mieux opter pour une carte mère équipée de 2 ports PCI-Express au format 16x.
Attention cependant, seuls les chipsets Intel X58 et AMD 890FX offrent deux ports PCI-Express câblés en 16x.
Les autres solutions, moins coûteuses, fonctionnent en mode 8x + 8x sans perte de performances.
La combinaison de plusieurs cartes graphiques prend tout son sens pour le 3DVision Surround (NVIDIA) ou l’Eyefinity (AMD) pour jouer en très haute résolution sur plusieurs écrans…
Contrairement au support du CrossFire X, le support du SLI induit un surcoût.
USB 3.0 et SATA 6 Gbps
Deux nouvelles normes viennent d’être fixées.
L’USB 3.0 prend la relève de l’USB 2.0 et offre des taux de transfert de premier plan. Avec l’USB 3.0, il n’y a plus de limitation du débit des disques durs externes à ~25 Mo/s.
L’interface est 5x plus performante, les temps de transfert sont significativement réduits.
Si vous devez régulièrement transférer des données vers un disque externe, une carte mère avec des ports USB 3.0 est un réel avantage (à condition d’utiliser également un disque externe USB 3.0) !
L’interface SATA II est en pratique limitée à un peu plus de 280 Mo/s et les SSD de dernière génération arrivent à la saturer.
Le SATA 6 Gbps ou SATA rev 3.0 offrent une bande passante 2x plus importante avec presque 600 Mo/s exploitables.
Les contrôleurs USB et SATA sont généralement intégrés dans le chipset (le southbridge quand il y a deux composants).
Alors qu’Intel tarde à supporter ces technologies nativement, des puces AMD gèrent déjà le SATA rev 3.0 et la prise en charge de l’USB 3.0 ne devrait plus tarder.
Enfin, si l’USB 3.0 ou le SATA rev 3.0 ne sont pas pris en charge par le chipset, une puce annexe sur la carte mère ou sur une carte fille peut s’en charger.
L’USB 3.0 prend la relève de l’USB 2.0 et offre des taux de transfert de premier plan. Avec l’USB 3.0, il n’y a plus de limitation du débit des disques durs externes à ~25 Mo/s.
L’interface est 5x plus performante, les temps de transfert sont significativement réduits.
Si vous devez régulièrement transférer des données vers un disque externe, une carte mère avec des ports USB 3.0 est un réel avantage (à condition d’utiliser également un disque externe USB 3.0) !
L’interface SATA II est en pratique limitée à un peu plus de 280 Mo/s et les SSD de dernière génération arrivent à la saturer.
Le SATA 6 Gbps ou SATA rev 3.0 offrent une bande passante 2x plus importante avec presque 600 Mo/s exploitables.
Les contrôleurs USB et SATA sont généralement intégrés dans le chipset (le southbridge quand il y a deux composants).
Alors qu’Intel tarde à supporter ces technologies nativement, des puces AMD gèrent déjà le SATA rev 3.0 et la prise en charge de l’USB 3.0 ne devrait plus tarder.
Enfin, si l’USB 3.0 ou le SATA rev 3.0 ne sont pas pris en charge par le chipset, une puce annexe sur la carte mère ou sur une carte fille peut s’en charger.
Les formats…
La majorité des cartes mères sont au format ATX ou µATX.
Les cartes mères ATX sont plus grandes et offrent donc plus de ports d’extension (PCI-Express et PCI) voir plus de banques de mémoire.
Les cartes µATX sont plus petites et destinées à des boîtiers plus compacts au format … µATX ! Elles peuvent cependant prendre place dans un boîtier ATX classique.
Par le passé, les cartes µATX étaient souvent des modèles économiques.
Mais de nos jours, les constructeurs proposent des cartes mères µATX très haut de gamme (taillées pour l’overclocking avec une connectique très complète) qui n’ont rien à envier à leurs grandes sœurs.
Les cartes mères ATX sont plus grandes et offrent donc plus de ports d’extension (PCI-Express et PCI) voir plus de banques de mémoire.
Les cartes µATX sont plus petites et destinées à des boîtiers plus compacts au format … µATX ! Elles peuvent cependant prendre place dans un boîtier ATX classique.
Par le passé, les cartes µATX étaient souvent des modèles économiques.
Mais de nos jours, les constructeurs proposent des cartes mères µATX très haut de gamme (taillées pour l’overclocking avec une connectique très complète) qui n’ont rien à envier à leurs grandes sœurs.
Une valse de sockets !
Les processeurs Intel les plus anciens comme les Core 2 Duo et les Core 2 Quad utilisent le support LGA775.
Ce support est associé à une très large offre de chipsets issus de différents constructeurs.
Aujourd’hui, les cartes mères LGA775 ne sont plus conseillées que pour une mise à jour économique en récupérant un maximum d’anciens composants (DDR2, disques durs avec interface parallel ATA voire même une carte graphique AGP).
Le support LGA1156 est destiné aux Core i3, i5 et i7 série 800 qui constituent le plus gros de l’offre en processeurs Intel.
Il existe un grand nombre de cartes mères toutes équipées d’un chipset Intel de la série 5 (H55, P55, H57).
Pour les processeurs Core i3 et Core i5 avec « Intel HD Graphics » (donc avec un circuit graphique embarqué), il faut un chipset H55 ou H57 et une sortie vidéo (VGA, DVI ou HDMI).
Le support LGA1366 est exclusivement réservé aux Core i7 série 900 qui vont de paire avec les cartes mères à base de chipset X58. Il s’agit d’une solution haut de gamme…
Ce support est associé à une très large offre de chipsets issus de différents constructeurs.
Aujourd’hui, les cartes mères LGA775 ne sont plus conseillées que pour une mise à jour économique en récupérant un maximum d’anciens composants (DDR2, disques durs avec interface parallel ATA voire même une carte graphique AGP).
Le support LGA1156 est destiné aux Core i3, i5 et i7 série 800 qui constituent le plus gros de l’offre en processeurs Intel.
Il existe un grand nombre de cartes mères toutes équipées d’un chipset Intel de la série 5 (H55, P55, H57).
Pour les processeurs Core i3 et Core i5 avec « Intel HD Graphics » (donc avec un circuit graphique embarqué), il faut un chipset H55 ou H57 et une sortie vidéo (VGA, DVI ou HDMI).
Le support LGA1366 est exclusivement réservé aux Core i7 série 900 qui vont de paire avec les cartes mères à base de chipset X58. Il s’agit d’une solution haut de gamme…
AMD utilise essentiellement le support AM3, ce qui rend sa gamme de processeurs et de cartes mères beaucoup plus claire.
De plus, un processeur AM3 peut toujours prendre place sur une carte mère plus ancienne équipée d’un support AM2+ voire AM2…
Comment faire son choix ?
L’offre en processeurs est large et complexe. Sans surprise, cette complexité se retrouve au niveau des cartes mères et les choix, dans chaque gamme, sont des plus vastes…
Les cartes mères les moins chères offrent une connectique de base et des capacités d’overclocking limitées.
Avec le support de technologies comme le CrossFire X ou le SLI, une connectique évoluée et des possibilités d’overclocking avancées, les prix grimpent très vite.
En effet, ces cartes utilisent souvent un jeu de composants et un étage d’alimentation haut de gamme et donc coûteux…
Certaines cartes mères sont déjà équipées des interfaces USB 3.0 et SATA 6 Gbps (aussi appelé SATA rev 3.0) comme l'AsusP7P55D-E Pro.
Il s’agit d’un réel avantage surtout pour ceux qui comptent conserver leur carte mère le plus longtemps possible…
Hélas le surcoût engendré est parfois assez élevé ; l’USB 3.0 et le SATA 6 Gbps n’étant présents que sur des modèles milieu ou haut de gamme…
Les cartes mères les moins chères offrent une connectique de base et des capacités d’overclocking limitées.
Avec le support de technologies comme le CrossFire X ou le SLI, une connectique évoluée et des possibilités d’overclocking avancées, les prix grimpent très vite.
En effet, ces cartes utilisent souvent un jeu de composants et un étage d’alimentation haut de gamme et donc coûteux…
Certaines cartes mères sont déjà équipées des interfaces USB 3.0 et SATA 6 Gbps (aussi appelé SATA rev 3.0) comme l'AsusP7P55D-E Pro.
Il s’agit d’un réel avantage surtout pour ceux qui comptent conserver leur carte mère le plus longtemps possible…
Hélas le surcoût engendré est parfois assez élevé ; l’USB 3.0 et le SATA 6 Gbps n’étant présents que sur des modèles milieu ou haut de gamme…
Pour les anciens processeurs Intel au format LGA775, il existe un grand nombre de cartes mères pratiques pour la mise à jour ou pour construire une machine peu coûteuse.